VetPartners s’engage pour la gestion responsable des antibiotiques

Le Groupe VetPartners est convaincu que la collaboration entre ses cliniques à travers différents pays contribuera à lutter contre la résistance aux antimicrobiens (RAM), afin de réduire l’émergence et la propagation des bactéries résistantes aux médicaments dans le monde.

En raison de cette résistance, les antibiotiques et autres agents antimicrobiens peuvent devenir inefficaces, rendant certaines infections difficiles, voire impossibles à traiter.

Notre Comité clinique Groupe travaille conjointement, toutes espèces confondues, pour promouvoir l’utilisation responsable des antibiotiques chez les animaux, en réduisant et en affinant l’usage de ces médicaments essentiels.

Les données présentées dans le Rapport 2025 sur la gestion responsable des antibiotiques de VetPartners montrent que l’utilisation d’antibiotiques dans nos cliniques britanniques, toutes espèces confondues, a été réduite de plus de moitié depuis 2021.

Ce rapport a été publié à l’occasion de la Semaine mondiale de sensibilisation à la résistance aux antimicrobiens (RAM), qui se tient du 18 au 24 novembre. Cette campagne mondiale vise à sensibiliser et à promouvoir les bonnes pratiques en matière de lutte contre la résistance.

Pour la première fois, le Rapport 2025 sur la gestion responsable des antibiotiques de VetPartners inclut également des données provenant d’Italie ainsi que des contributions de collègues exerçant dans des cliniques et entreprises de santé animale associées au Royaume-Uni, en Irlande, en Espagne, au Portugal, en France, en Allemagne, en Italie, en Suisse et aux Pays-Bas.

Les données du rapport 2025 révèlent :

• Une réduction de 33 % de l’utilisation des antibiotiques en 2025, toutes espèces confondues, par rapport à 2024 – et une baisse totale de 60 % depuis 2021.

• Une réduction de 25 % de l’utilisation du métronidazole dans les cliniques britanniques depuis 2021, certaines ayant presque complètement cessé de l’utiliser au profit de traitements alternatifs.

• Une diminution de 50 % de l’usage du ceftiofur et de 20 % de celui de l’enrofloxacine chez les équidés depuis 2021, afin de réserver ces antibiotiques aux cas les plus critiques.

• Une augmentation de l’utilisation des AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) dans les pratiques en animaux de rente.

La Dr Rachel Dean, Directrice de la recherche clinique et de l’excellence des pratiques du groupe VetPartners, estime que nous progressons bien vers notre objectif de réduire, affiner et, lorsque cela est possible, remplacer les antibiotiques au Royaume-Uni et en Europe.

L’approche d’amélioration continue de la qualité (QI) appliquée à la gestion responsable des antibiotiques en pratique nous permet d’évaluer notre utilisation et d’assumer notre rôle dans la lutte contre la RAM.

« En tant que grand groupe présent au Royaume-Uni et en Europe, nous avons la capacité d’influencer la manière dont les antibiotiques sont utilisés en santé animale, et nous faisons du très bon travail ». explique Rachel Dean.

« Nous continuons à réduire significativement notre utilisation d’antibiotiques au Royaume-Uni et étendons désormais ces efforts à l’ensemble du groupe. La gestion responsable des antibiotiques ne consiste pas seulement à en utiliser moins, mais à recourir à des traitements alternatifs et progressifs, tout en veillant à ce que les antibiotiques soient utilisés uniquement lorsqu’ils sont vraiment nécessaires. La diminution globale de l’usage des antibiotiques au Royaume-Uni montre que nos équipes s’efforcent d’innover et d’adapter leurs pratiques quotidiennes, tout en maintenant un excellent niveau de soins pour nos patients.

C’est un enjeu international, et nous poursuivons nos innovations au Royaume-Uni tout en accompagnant d’autres équipes dans leur démarche de gestion responsable des antibiotiques. En tant que groupe international, nous relevons ensemble le défi de la RAM.

Grâce aux travaux d’amélioration continue que nous avons entrepris et poursuivons, nous pouvons apprendre de ce qui fonctionne dans d’autres pays et identifier nos besoins spécifiques. Nous avons tant à apprendre les uns des autres pour faire une réelle différence dans la santé vétérinaire. »