Mois des ASV : les vétérinaires en parlent le mieux ?

Le mois d’octobre est dédié aux ASV. Lorsque l’on évoque le métier d’ASV, on entend souvent les mots « polyvalence » et « passion ». Nous avons demandé à ceux qui côtoient les ASV tous les jours, les vétérinaires, ce qu’ils pensent de leur collaboration avec eux/elles ! 

« Indispensables au quotidien à la clinique »

Le métier d’ASV requiert une grande polyvalence ! Que ce soit à l’accueil, en hospitalisation, aux analyses et dans bien d’autres tâches, l’ASV a de multiples casquettes ! « Les ASV sont multi-tâches !  Leurs missions sont variées : gestion du planning, accueil client, relances APE, mais aussi à nos côtés lors de consultations ou soins. Notamment avec les chats, elles assurent la sécurité du vétérinaire en évitant les morsures et les griffures » nous livre Christilla Falgon, Vétérinaire à Colomiers.

Au-delà des missions quotidiennes, les ASV avec leur expérience peuvent faire bouger les habitudes comme nous l’illustre Christilla « A son arrivée dans notre clinique, une ASV nous a observé réaliser une intubation sur un chien. Sa réaction a été la suivante « mais pourquoi vous ne tenez pas la mâchoire à l’aide d’un lien, plutôt qu’à même les canines ? » Nous avions toujours fait comme cela sans nous poser la question, désormais nous faisons systématiquement avec un lien ! »

« Un rôle essentiel avec les clients »

« Dans notre clinique familiale, les ASV sont les premiers interlocuteurs avec les clients. Ils les appellent par leur prénom et ils leur font confiance. Leur rôle est essentiel avec les clients » nous explique Françoise Lavalette, Vétérinaire au Chien Bleu à Cotignac. En effet la clientèle apprécie la proximité avec les ASV et leur capacité à vulgariser les termes médicaux ou encore leur capacité à apporter les conseils précieux quand il s’agit d’amener son animal à la clinique ou de lui faire un soin à la maison.

Tout au long de la vie de l’animal l’ASV accompagne le propriétaire et notamment au moment du deuil. « Cela aide le vétérinaire à décharger une partie de sa tristesse, on fait équipe pour accompagner les familles et se partager la charge émotionnelle » nous précise Christilla.

« En rurale, le travail de l’ASV est différent de celui d’une ASV canine. En effet, le contact avec les animaux est très rare, il leur est donc parfois difficile de se rendre compte du métier des vétérinaires qu’ils côtoient. Cependant, ils ont un rôle fondamental dans l’activité de la filière rurale : ce sont eux qui reçoivent les appels des éleveurs sollicitant une visite ou désirant commander des médicaments. Ils ont donc un rôle d’échange très important avec ces éleveurs, qui parfois leur transmettent beaucoup d’informations sur la santé de leurs élevages. De plus, ils sont souvent l’interlocuteur entre les autorités sanitaires (DDPP, GDS) et les praticiens. Leur panel d’activité est donc très large. » témoigne Gregory Pons, Vétérinaire au GSAB à Pluméliau.

« Impossible de faire sans eux/elles »

« Pour un vétérinaire rural, l’ASV peut donc faire partie intégrante du « projet » de développement de l’activité de la filière. Différents actes peuvent donc leur être confiés (organisation de la communication avec les éleveurs, réalisation d’examens complémentaires…). Elles sont un maillon essentiel de notre activité ! » complète Gregory.

Et lorsque l’on pose la question à nos vétérinaires canins de travailler sans ASV, leur réponse est sans appel : « L’ASV garantit le bien-faire dans de bonnes conditions, au bout d’un moment, c’est ton double : en un regard on se comprend, c’est impossible de faire sans eux » nous répond Christilla. « sans ASV hors de question ! » pour Françoise 😊 !

Bravo à tous et toutes pour votre engagement au quotidien dans les cliniques ☀️